La Princesse Caroline Murat a mené sa carrière professionnelle sous le nom de jeune fille de sa mère, Haffner. 

Musicienne, professeur et directrice artistique elle vient récemment d’être nommée au grade de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Le but principal dans la carrière de Caroline a toujours été l’aide aux causes qui lui étaient  présentées en reconnaissance de la chance qui lui avait été donnée d’étudier la musique. Son action caritative s’exerçant soit en donnant gracieusement des concerts afin de récolter des fonds pour des organismes de bienfaisance, soit directement par présence sur le terrain en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Son premier concert de charité, encore étudiante au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSM) fut aux Invalides en présence et pour les blessés de la guerre d’Algérie.

LA MUSIQUE

Des personnalités telles que Placido Domingo ou Mstislav Rostropovich l’ont soutenue et toujours encouragée dans sa carrière de musicienne. Ce dernier a parlé de «l’imagination, la couleur et la poésie de ses exécutions». Le Général de Gaulle, auquel elle fut présentée, la considéra comme « un des espoirs de la France ».

Née à Neuilly-sur-Seine, Caroline Haffner commence l’étude du piano à l’âge de 4 ans. Plus jeune élève admise au CNSM elle y entre par « dérogation exceptionnelle » et participe à toutes les auditions et concerts organisés au et par le Conservatoire. Auparavant à l’âge de 7 ans elle se rend à Lausanne à l’invitation du Maître Alfred Cortot qui entend parler d’elle, et souhaite l’auditionner. Il est si impressionné par son talent exceptionnel qu’il la recommande immédiatement à Samson François, pianiste de concert et professeur émérite de l’Ecole Normale de Musique de Paris (Alfred Cortot) qui lui fera travailler le répertoire romantique et français. A 13 ans, Caroline reçoit la médaille d’or de piano, de solfège et d’histoire de la musique du CNSM et rejoint alors l’Ecole où elle suit les masterclass de Samson François.

En un an, elle obtient à l’unanimité la prestigieuse “Licence de Concert” des mains du grand chef d’orchestre Charles Munch. Elle a 14 ans et est à l’époque la plus jeune pianiste à avoir obtenu cette distinction. A ce concours elle interprète la fameuse ‘sonate’ d’Henri Dutilleux qui suivra toujours sa carrière avec affection et qui la considérera comme l’une des meilleures interprètes de cette oeuvre.

Après un concours d’entrée salué par les professeurs de piano comme « exceptionnel » elle obtient la même année par « dérogation spéciale » son premier prix de piano à l’unanimité à l’âge de 15 ans. Après plusieurs premiers Prix au CNSM – musique de chambre, médaille d’or de déchiffrage et accompagnement – elle réussit le concours de super soliste de l’Office de Radiodiffusion-Télévision Française (ORTF) et commence à enregistrer régulièrement pour la radio. Une virtuosité au Conservatoire de Genève avec Harry Datyner achève une partie de son cycle d’études.

Elle donnera ses premiers concerts en France et en Allemagne – pays d’origine de sa mère

– et ses premières tournées à l’étranger seront organisées par l’Association française d’action artistique qui la considère comme le meilleur espoir français du piano (Roumanie, Union Soviétique, Hongrie, Tchécoslovaquie, Belgique, Italie, Suisse, Angleterre).

Elle poursuit parallèlement ses études à Vienne avec le grand Maître russe Léonid Brumberg. A cette même époque elle participe à Paris au Concours International Marguerite Long dont elle est la plus jeune postulante parmis les 85 pianistes du monde entier et remporte la médaille d’or. Elle est remarquée par le juge Lev Oborine, pianiste du grand violoniste David Oistrakh, qui la présente à Madame Furtseva, Ministre de la Culture de l’URSS qui l’invite immédiatement au ‘Conservatoire Tchaikovsky’ à Moscou. Seule boursière musicienne de l’Ouest Caroline sera l’invitée de tous les évènements culturels et sera présentée au Président de Gaulle à Moscou. Elle sera également un des deux plus jeunes candidats sélectionnés au Concours International Tchaikovsky de Moscou. Elle obtient la célèbre bourse américaine « Fullbright » qui lui est remise par Eunice Kennedy Shriver, sœur du Président Kennedy lui permettant de poursuivre ses études aux Etats-Unis. 

Grand Prix du Concours International d’Exécution Musicale de Genève – où la presse Suisse parle de « la nouvelle Martha Argerich » du Concours International « Casagrande » de Terni et Prix du Concours International « Busoni » de Bolzano – elle est la première française a obtenir de telles récompenses internationales après la seconde guerre mondiale et durant la guerre froide.

FRANCE et ÉTRANGER 

Décorée de la plus prestigieuse décoration polonaise pour la culture «  pour son action en faveur de la musique et des musiciens polonais » elle se rendra à Cracovie avec le Président Giscard d’Estaing afin d’y donner un concert en commémoration de la Grande Armée 1812 à l’Université Maguelonne (Jagellon).

En 2010 elle est invitée a donner un concert au Palais Royal de Varsovie en présence du Président Kaczynski, du Ministre de la culture et de nombreuses personnalités politiques et culturelles la veille du terrible accident d’avion qui leur coûtera la vie en route vers Katyn.

Divers évènements prestigieux ont façonné sa carrière internationale de soliste. Ses débuts à Paris ont lieu au Théâtre des Champs Elysées dans le concerto pour piano de Tchaikovsky sous la direction d’Igor Markevitch.

Elle a participé aux plus grands Festivals musicaux, (Verbier Festival, Moscow Spring Festival, Ludwisbourg Festival, Ravenna Festival, Israël, Montréal etc…) sur les plus grandes scènes (Carnegie Hall, Royal Albert Hall, Salle Pleyel, Théatre des Champs-Elysees, Tchaikovsky Great Hall, Victoria Hall, Levinsky Hall etc…)

Elle a collaboré avec des chefs prestigieux (tels que Pierre Dervaux, Lawrence Foster, Armin Jordan, etc…) et orchestres du monde entier (Russian National Orchestra, Tchèque Philharmonique, New York Symphony, Orchestre de la Suisse Romande, Montréal Symphonique, Orchestre Colonne etc…)

MUSIQUE CONTEMPORAINE

Très appréciée comme interprète de musique contemporaine, elle a inspiré plusieurs compositeurs qui lui ont écrit ou dédié des œuvres, notamment Yves Prin et Philippe Fénelon, dont elle à enregistré la musique avec l’Ensemble Intercontemporain et obtenu un « Diapason d’Or ».

Elle a été « Pianiste en Résidence » de la « Casa de Velazquez » Madrid où elle a interprété des œuvres de Cristóbal Halffter, Bruno Dusapin, Luis de Pablo, etc…cela tant avec l’Ensemble contemporain espagnol « Diavolo in musica » qu’en soliste, en tournée en Espagne et en Italie.

Caroline Haffner a étudié sa « Sonate » pour piano avec Henri Dutilleux et les «20 regards sur l’enfant Jésus» d’Olivier Messiaen avec l’épouse du compositeur Yvonne Loriod et a accompagné celle-ci à sa demande au festival de Salzburg lors de la création du « Saint François d’Assise » du compositeur.

Son travail pour la musique contemporaine a été jumelé avec sa passion pour l’art plastique contemporain de la même époque. Caroline Haffner a joué dans les plus prestigieuses galeries d’Art Contemporain, fondations, festivals d’art contemporain et Musées tant à Paris qu’à New-York, Washington, en Allemagne, Suisse, Belgique, Luxembourg, Espagne, Grèce et Italie, s’y produisant dans des programmes entièrement consacrés à la musique, et aux créations dédiées à elle,du XXeme siècle.

ENREGISTREMENTS, ENSEIGNEMENT

Son enregistrement des sonates et variations de Mendelssohn pour piano et violon a été acclamé aux Etats-Unis par les revues « Fanfare » et « In Tune ».

Son disque de Fenélon en plus d’un « Diapason d’or » a été « meilleure vente de musique contemporaine ».

Elle a été professeur assistante au CNSM (Conservatoire National Supérieur de Musique) de Paris et elle a été invitée comme Maître de Chant et répétiteur tant à l’opéra de Vienne, que St.Gall ou Paris. Elle a collaboré comme professeur invité au Conservatoire de Genève et  de Nice entre autres .

MASTERCLASS, ACADÉMIE et JURYS

Caroline Haffner a co-fondé avec Barbara Hendricks et Martin Engstroem l’Académie de Piano du Festival de Verbier CH. Dès son engagement à la création de l’académie du festival elle n’a cessé d’aider, soutenir et promouvoir de jeunes artistes tant en leur obtenant des bourses d’études qu’en leur permettant de saisir les opportunités de débuts de carrière. Plusieurs d’entre eux sont aujourd’hui des stars de la musique classique.

Elle a également donné des master class au conservatoire de Pekin, à l’Académie de musique du Kazhakstan, en Pologne, en Grande Bretagne et des conférences illustrées musicalement sur la musique française à l’université d’Harvard.

Sa passion du chant l’a poussée a accompagner des masterclass (Teresa Stich-Randall, Ileana  Cotrubas etc.) à organiser des masterclass de chant (avec Inva Mula, Leontina Vaduva et Jean-Philippe Laffont ) ainsi qu’a accompagner des chanteurs en récitals. Récemment c’est avec Edwin Crossley-Mercer qu’ils ont donné le cycle «Frauen liebe und leben» dans sa version originale avec en récitante l’actrice Marthe Keller. Elle crée le festival d’opéra de Beausoleil où elle reçoit Barbara Hendricks, Nathalie Stutzmann, José van Dam, Christa Ludwig, etc. sous la baguette d’Emmanuel Krivine à la tête de l’orchestre philharmonique de Nice.

Elle a été invitée comme membre du Jury de plusieurs concours internationaux dans différentes disciplines (Piano, Violon, Chant, musique de chambre).

MUSIQUE de CHAMBRE

En musique de chambre Caroline Haffner a joué les trois sonates de Brahms avec Maxim Vengerov en concert et collaboré avec Gautier Capucon, Eugene Sarbu, Emmanuel Krivine, Alain Marion, Bruno Pasquier, Gervase de Peyer London Mozart Players (concerti de Mozart), Orchestre de chambre de Bruges (concerti de Bach) etc.

À Londres où elle a un public fidèle elle donne régulièrement des récitals solo à Saint-Martin in the Fields.

CHOPIN

Caroline Haffner a été la dernière élève de Samson François, l’interprète Français de référence de ce compositeur. C’est le grand maître Alfred Cortot, qui a ´‘révisé” pour les éditions Salabert toute l’oeuvre de Chopin, et qui a decidé de sa carrière de pianiste lorsqu’elle était enfant. Elle a gardé de leur enseignement le goût et l’exigence du « beau son ».

(Caroline Haffner World Tour with Chopin’s Ballades 2019 – 2025)

St Martins in the Fields, London

https://vimeo.com/344746816

LISZT

Remarquée pour sa virtuosité et encouragée par György Cziffra elle étudia avec celui-ci le répertoire Lisztien.

SCHUMANN

Un de ses ancêtres collatéraux – dont la sœur est une de ses arrières grand-méres  – était Heinrich Heine le poète qui a inspiré à Schumann ses plus beaux “Lieder.” Le romantisme est donc pour Caroline Haffner un langage très naturel.

LE BUT PRINCIPAL

Le but principal dans la carrière de Caroline Haffner a toujours été la philanthropie et l’aide aux causes qui lui tenaient à coeur. En France ses actions incluent la Croix Rouge Française, l’Armée du Salut, l’Institution Nationale des Invalides, la Fédération Française de Psychiatrie, l’Institut Des Vaisseaux Du Sang, la Fondation pour l’Enfance de Madame Giscard d’Estaing, (2001/2010) l’Association Valentin Hauy en aide aux aveugles (organisation de l’achat du premier ordinateur en braille), et AVEC Recherche contre le cancer du Professeur Khayat (1998/2003).

En Afrique, elle a soutenu « ART contre la lèpre » au Maroc, (1987/1990), AMREF Flying Doctors, «Fight against River Blindness » en Malawi et Zambie, l’Association Padre Pedro Madagascar et divers orphelinats en Namibie à la demande de SAS le Prince Albert de Monaco, (2000/2001). Pendant son séjour à Monaco, (1993/2003) «Mission Enfance», «Monaco Aide et Présence» et la Fondation Prince Albert II.

En Amérique latine, Caroline a joué pour récolter des fonds pour “Aldeas Infantiles” en Uruguay où elle vivait (1990/1993) et plus récemment au Mexique pour la Fondation Royal Resorts Cancun et « Crescendo con la Musica » pour l’enseignement de la musique aux enfants des rues.

Pendant son séjour en Espagne, elle a soutenu ONCE pour les enfants aveugles (1981-1984) et “Rastrillo Nuevo Futuro” (1985/1987), en Allemagne la Fondation “Little Tears” de Régine Sixt et en Asie « Médecins Sans Frontières Cambodge » et la « Fondation pour la Musique de SAR

Princesse Galyani Vadhana en Thaïlande » (1995/2007).  Elle a joué au Liban pour la restauration du musée d’archéologie (1979/1981) en Iran avec l’orchestre de Chambre de Téhéran plusieurs années de suite au Roudaki Hall et dans les Universités de Téhéran et Ispahan afin de récolter des fonds pour l’éducation et en Inde pour collecter des fonds pour l’orchestre philharmonique de Mumbai (Meli Mehta) (1994/1995).

Elle a joué dans le  monde entier pour CARITAS, Lions Clubs International Foundation et Rotary Club.

Elle a également organisé de nombreux galas (entre autre les Galas des Cœurs, Genève (2003/2004) afin de récolter des fonds pour le rapatriement en Suisse d’Afrique et d’Amérique latine des enfants nécessitant des opérations à cœur ouvert et le gala musical des célébrations des 60 ans des Nations Unies (2009) au Palais des Nations de Genève par un concert dans la cathédrale au cours d’une célébration oecuménique à laquelle devait assister Sa Sainteté Le Pape Benoit XVI  dont la venue fut annulée au dernier moment. Elle y fit jouer un manuscrit disparu et retrouvé à Venise par elle-même, et confirmé par la Fondation Bodmer de ‘’la morte d’Abele’’, Oratorio de Cimarosa pour voix et orchestre. Manuscrit retranscrit et orchestré à sa demande par la Fondazione Cimarosa de Venise.

SON NOM D’ARTISTE

Sigmund Haffner était le mécène de Mozart et le Maire de Salzburg, dont une des rues porte le nom. (Il est l’ancêtre de la mère de Caroline Haffner). Son fils était l’ami d’enfance de Wolfgang Amadeus qui a écrit pour eux une Symphonie (no 35) et une Sérénade (KV 250) qui portent justement le nom d’Haffner.

FESTIVALS

Caroline a créé plusieurs festivals dont deux à Gstaad; “Les Sommets Musicaux” et le “Gstaad New Year Music Festival ‘’qui célèbre ses 15 ans, ainsi que ‘’Ski et Musique’’ en Valais permettant d’offrir des vacances d’hiver à de jeunes musiciens. Passionnée de cinéma, elle crée “Le Piano fait son Cinéma” à La Baule et a présenté à Gstaad une archive inédite retrouvée au Kazakhstan de masterclass données ensemble par Serge Prokofieff et Msitslav Rostropovich. Elle collabore avec la Fondation Fellini (Sion) sur plusieurs projets en hommage au grand cinéaste et les compositeurs de ses musiques de films.

Le théâtre étant son autre passion elle a invité dans ces festivals des acteurs tant Francophones que germanophones (Marthe Keller, Clotilde Coureau, Aure Attika, Cyrielle Clair, Brigitte Fossey etc.)

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Caroline Haffner Murat est nommée au grade de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en 2020. https://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Organisation/Conseil-de-l-Ordre-des-Arts-et-des-Lettres/Arretes-de-Nominations-dans-l-ordre-des-Arts-et-des-Lettres/Nomination-dans-l-ordre-des-Arts-et-des-Lettres-ete-2020

Elle est  Docteur Honoris Causa de l’Université de Casale Monferatto, Italie.

Médaille de mérite pour Caroline Murat-Haffner “Mérite culturel polonais” http://bern.mfa.gov.pl/fr/actualites/medaille_de_merite_pour_caroline_murat_haffner?channel=www

et Docteur Honoris Causa de l’Université d’Astana.

Elle continue à se produire tant en récital solo, qu’en musique de chambre, avec orchestre et en accompagnement et mélodie.

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Copie CV en pdf Caroline Haffner (Murat) Bio Juillet 2021

Caroline Haffner is the artist’s name of Princess Caroline Murat, rue de Provence, 75009 Paris, France